Pour la 1ère sortie ski de rando de la saison 2010-2011, direction le col du Lautaret. La neige tient même sur la route du col ! Il fait un froid de canard, mais c'est bon de retrouver les sensations !! Le col de Laurichard n'est pas tracé, Romain passe devant. Nous sommes donc les 1ers à faire la trace dans une poudreuse vraiment bonne !!!
Puis direction Passy près de Chamonix pour retrouver Jean-Claude et son beau chalet, les parents de Romain et des amis de Jean-Claude. WE gastronomie, avec un chef cuistot doué !
vendredi 12 novembre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Tête de Gaulent, Gaulentement
Belle grande voie parcourue avec Damien dans le haut vallon de Tramouillon. Cette petite vallée est magnifique avec les couleurs de l'automne, les mélèzes jaunis surmontés de crêtes saupoudrées de neige, sont de toute beauté.
La paroi s'atteint par une marche d'1h15/1h30 dans les alpages. On suit au départ le sentier bien tracé du col, puis on part à vue vers la tête de Gaulent, d'abord sur du plat, puis dans des pentes herbeuses assez raides et moins agréables. On est donc bien échauffé avant la voie, et c'est mieux ainsi car ça grimpe pas mal pour le niveau. En réalité, ce n'est pas réellement plus dur qu'annoncé (peut être 6a+ pour le 6a, et 6a pour le 5+ d'avant). C'est surtout que le rocher est particulièrement abrasif (pire que celui du Galibier par exemple), donc les doigts sont vites engourdis. Il y a aussi pas mal de gaz, en raison de l'éboulis sous la face très raide, qui accentue la sensation de vide et de la raideur de la face aussi.
Sinon, la voie compte 7 longueurs assez homogènes, puis l'équivalent de 2/3 longueurs corde tendue jusqu'au sommet de l'antécîme. Enfin, un peu de désescalade, puis plusieurs rappels dont le dernier surplombant sur 40m avec vue superbe, est bien sympathique..
Globalement c'est une très belle grande voie qui exploite bien la face et comporte beaucoup de beaux passages. Et même si les mains et les chaussons sont un peu usés après, ça vaut clairement la peine...
La paroi s'atteint par une marche d'1h15/1h30 dans les alpages. On suit au départ le sentier bien tracé du col, puis on part à vue vers la tête de Gaulent, d'abord sur du plat, puis dans des pentes herbeuses assez raides et moins agréables. On est donc bien échauffé avant la voie, et c'est mieux ainsi car ça grimpe pas mal pour le niveau. En réalité, ce n'est pas réellement plus dur qu'annoncé (peut être 6a+ pour le 6a, et 6a pour le 5+ d'avant). C'est surtout que le rocher est particulièrement abrasif (pire que celui du Galibier par exemple), donc les doigts sont vites engourdis. Il y a aussi pas mal de gaz, en raison de l'éboulis sous la face très raide, qui accentue la sensation de vide et de la raideur de la face aussi.
Sinon, la voie compte 7 longueurs assez homogènes, puis l'équivalent de 2/3 longueurs corde tendue jusqu'au sommet de l'antécîme. Enfin, un peu de désescalade, puis plusieurs rappels dont le dernier surplombant sur 40m avec vue superbe, est bien sympathique..
Globalement c'est une très belle grande voie qui exploite bien la face et comporte beaucoup de beaux passages. Et même si les mains et les chaussons sont un peu usés après, ça vaut clairement la peine...
samedi 9 octobre 2010
Des news alpines
Après pas loin de 3 mois d'absence sur ce blog, la vie ne s'est pourtant pas arrêtée. Je vais faire un rapide aperçu de ces dernières semaines..
Nous étions au mois d'août à La Grave chez Christian (encore un grand merci à lui et Geneviève !). Nous y avons grimpé, randonné, vu la famille, bref c'était très sympa.
Comme voies sympas :
"Eperon de la cascade" aux Fréaux, avec Caro : toujours très sympa et rapide, à deux pas de La Grave
"Du miel et des Abeilles" à l'Eperon de la route (Pont de l'Alpe), avec la cousine cam' : belle escalade, très continue et soutenue dans le 5+.
"Le Pilier Bleu"+fin de "Toulouse To Win" à la Croix de Toulouse (Briançon), avec Mathieu : Super enchainement de 15 longueurs avec rappels et sente à chamois au milieu. Le rocher est très bon, hormis dans les rappels (sangles un peu pourries, on les a changées) où il faut faire attention. Les 3 longueurs côtées 6a A0 passent bien en libre et valent 6a/6a+. La dernière longueur en 6a avec les 14 autres en 5c/6a dans les pattes est mémorable et superbe..
Au mois de Septembre, après quelques jours en Clarée, nous nous installons sur Embrun, qui sera notre nouvelle résidence pour l'hiver.
Escalades :
Tête des Toillies, Arête Sud-Ouest (Queyras, St Véran), avec Caro : Belle petite course en 4+ max, où il faut emporter un jeu de coinceurs ou friends + sangles pour relais, car juste qqs spits.
"Prise Surprise" au Rouchon (Queyras, St Véran), avec Nicolas : Quelques beaux passages (notemment les 5+), mais trop peu continue (larges vires délitées) et roche très moyenne. Au final, pas fabuleux.
Canyons :
Fournel, avec Damien et David : Les conditions étaient bonnes, eau un peu fraîche mais ça passe bien. Super canyon pour débuter, impecc en hors saison car pas de groupes (personne d'ailleurs..)
Couleau, avec Caro : Randonnée aquatique sans grand intérêt pour les amateurs de canyon, mais intéressant pour se balader dans l'eau et faire quelques petits sauts. L'eau était glaciale.
Pas du canyon mais super expérience, la descente de la Durance de Saint Clément au lac, avec Damien, en canoë : excellent, que du bonheur, on s'est retourné deux fois dans le bouillon et j'ai faillit en perdre mes pompes, très fun..
Via ferrata de la cascade aux Orres : côté TD, elle se révèle à mon goût beaucoup plus intérressante que pas mal d'autres du même nivau. En effet, ce n'est pas super physique avec plein de barreaux, mais au contraire, il y a pléthore de passages sans barreaux. Il faut donc grimper sur le caillou, ce qui se révèle par endroit pas si aisé. Bien sûr on pourra s'empoigner du câble, mais alors là, plus aucun intérêt si ce n'est détruire les mains ou les gants.. Après cette via bien verticale, je suis redescendu par la via facile d'à côté, qui n'est pas très intéressante, mais + sympa que le sentier pour la descente.
Au mois d'octobre, on profite actuellement des dernières semaines de grimpe :
escalade :
"Le Nid d'aigle" au Ponteil (Saint Crépin), avec Damien : Très belle escalade dans cette magnifique paroi du Ponteil. Comme toujours ici, c'est très aérien et raide pour ce niveau de difficulté (6a max). Pas très soutenue, deux passages un peu physique, mais le reste passe facilement.
"Surplomb jaune" au Ponteil (Saint Crépin), avec Damien et Olivier : Superbe voie qui zigzague pour éviter les monstres surplomb de la face. Le vide est omniprésent. La grimpe est soutenue dans le 5+ et l'ambiance rajoute du piment à la voie ! Le surplomb de sortie en 6a est vraiment pas évident, juste sur 2 mètres (peu passer sans doute en tirant au point), mais côte 6a+ à mon avis (en surplomb au dessus des 150 mètres de face). Au final, une bien belle escalade, avec deux rappels de 45m filaires pour rejoindre le pied..
De retour à la voiture, au pied de la paroi, on a enchaîné avec Damien sur le canyon de Tramouillon inférieur. On enfile les combis et hop c'est reparti pour 2h de rappels, mais cette fois arrosés.. Sympatique canyon d'ailleurs, même si il est peu encaissé (beaucoup d'échappatoires, ce qui est impecc pour débuter en autonomie). La roche par contre est super glissante, il faut vraiment faire attention. On peut remonter après à la voiture à pied en 30min de marche, ce qui cloture bien la journée après la voie d'escalade et le canyon...
A côté de ça, pas mal de randos, à pied ou vtt..
A+
-R-
Nous étions au mois d'août à La Grave chez Christian (encore un grand merci à lui et Geneviève !). Nous y avons grimpé, randonné, vu la famille, bref c'était très sympa.
Comme voies sympas :
"Eperon de la cascade" aux Fréaux, avec Caro : toujours très sympa et rapide, à deux pas de La Grave
"Du miel et des Abeilles" à l'Eperon de la route (Pont de l'Alpe), avec la cousine cam' : belle escalade, très continue et soutenue dans le 5+.
"Le Pilier Bleu"+fin de "Toulouse To Win" à la Croix de Toulouse (Briançon), avec Mathieu : Super enchainement de 15 longueurs avec rappels et sente à chamois au milieu. Le rocher est très bon, hormis dans les rappels (sangles un peu pourries, on les a changées) où il faut faire attention. Les 3 longueurs côtées 6a A0 passent bien en libre et valent 6a/6a+. La dernière longueur en 6a avec les 14 autres en 5c/6a dans les pattes est mémorable et superbe..
Au mois de Septembre, après quelques jours en Clarée, nous nous installons sur Embrun, qui sera notre nouvelle résidence pour l'hiver.
Escalades :
Tête des Toillies, Arête Sud-Ouest (Queyras, St Véran), avec Caro : Belle petite course en 4+ max, où il faut emporter un jeu de coinceurs ou friends + sangles pour relais, car juste qqs spits.
"Prise Surprise" au Rouchon (Queyras, St Véran), avec Nicolas : Quelques beaux passages (notemment les 5+), mais trop peu continue (larges vires délitées) et roche très moyenne. Au final, pas fabuleux.
Canyons :
Fournel, avec Damien et David : Les conditions étaient bonnes, eau un peu fraîche mais ça passe bien. Super canyon pour débuter, impecc en hors saison car pas de groupes (personne d'ailleurs..)
Couleau, avec Caro : Randonnée aquatique sans grand intérêt pour les amateurs de canyon, mais intéressant pour se balader dans l'eau et faire quelques petits sauts. L'eau était glaciale.
Pas du canyon mais super expérience, la descente de la Durance de Saint Clément au lac, avec Damien, en canoë : excellent, que du bonheur, on s'est retourné deux fois dans le bouillon et j'ai faillit en perdre mes pompes, très fun..
Via ferrata de la cascade aux Orres : côté TD, elle se révèle à mon goût beaucoup plus intérressante que pas mal d'autres du même nivau. En effet, ce n'est pas super physique avec plein de barreaux, mais au contraire, il y a pléthore de passages sans barreaux. Il faut donc grimper sur le caillou, ce qui se révèle par endroit pas si aisé. Bien sûr on pourra s'empoigner du câble, mais alors là, plus aucun intérêt si ce n'est détruire les mains ou les gants.. Après cette via bien verticale, je suis redescendu par la via facile d'à côté, qui n'est pas très intéressante, mais + sympa que le sentier pour la descente.
Au mois d'octobre, on profite actuellement des dernières semaines de grimpe :
escalade :
"Le Nid d'aigle" au Ponteil (Saint Crépin), avec Damien : Très belle escalade dans cette magnifique paroi du Ponteil. Comme toujours ici, c'est très aérien et raide pour ce niveau de difficulté (6a max). Pas très soutenue, deux passages un peu physique, mais le reste passe facilement.
"Surplomb jaune" au Ponteil (Saint Crépin), avec Damien et Olivier : Superbe voie qui zigzague pour éviter les monstres surplomb de la face. Le vide est omniprésent. La grimpe est soutenue dans le 5+ et l'ambiance rajoute du piment à la voie ! Le surplomb de sortie en 6a est vraiment pas évident, juste sur 2 mètres (peu passer sans doute en tirant au point), mais côte 6a+ à mon avis (en surplomb au dessus des 150 mètres de face). Au final, une bien belle escalade, avec deux rappels de 45m filaires pour rejoindre le pied..
De retour à la voiture, au pied de la paroi, on a enchaîné avec Damien sur le canyon de Tramouillon inférieur. On enfile les combis et hop c'est reparti pour 2h de rappels, mais cette fois arrosés.. Sympatique canyon d'ailleurs, même si il est peu encaissé (beaucoup d'échappatoires, ce qui est impecc pour débuter en autonomie). La roche par contre est super glissante, il faut vraiment faire attention. On peut remonter après à la voiture à pied en 30min de marche, ce qui cloture bien la journée après la voie d'escalade et le canyon...
A côté de ça, pas mal de randos, à pied ou vtt..
A+
-R-
dimanche 18 juillet 2010
Fromage !!!
Juste ce message pour dire la chance inestimable qui est la notre, d'avoir autant de bons fromages en France !! Retrouver toutes ces saveurs après l'amérique du sud, fut un régal...
Francia !!
ça y est, après 14 heures de vol, un océan traversé et une escale brésilienne, nous voici revenus sur le sol français... Nous passons le we en Normandie au bord de la plage, avant de rejoindre les montagnes (pour moi) et les exams pour Caro !
Pour les amis, je serais dans les Hautes-Alpes dès mardi ! A bientôt !
-R-
Pour les amis, je serais dans les Hautes-Alpes dès mardi ! A bientôt !
-R-
jeudi 8 juillet 2010
Copacabana y el lago Titicaca
En 3h30 de route, nous rejoignons Copacabana depuis La Paz. C'est une petite ville agréable, au bord du lac, à 4000m. Nous prenons un bateau pour rejoindre Yumani et el escalera del Inca. Nous trouvons un super hotel avec une vue magnifique !! Parfait pour se reposer ! Le soir, nous dinons avec un couple de belges rencontrés à l'hotel.
Coucher de soleil sur la cordillera real.
Avant d'arriver à Copacabana, les bus et les camions traversent en barques, les personnes en bateau.
Lendemain, direction le nord de l'ile à pied. En 2h30, nous rejoignons les ruines, et le petit port de Challapampa. Sur le chemin, les paysages sont très sympas, avec le lac à 360° et la Cordillère Real.
dimanche 4 juillet 2010
La Paz
Apres 10h de bus sur une route en terre pas lisse, nous voici arrives a La Paz. A 7h du mat, lever de soleil sur la ville, vraiment sympa !!
Le chauffeur de bus conduisait en combinaison de ski, on s est demandes s il n avait pas aussi des moon boots!!
Le chauffeur de bus conduisait en combinaison de ski, on s est demandes s il n avait pas aussi des moon boots!!
La Paz est une ville en constant mouvement, ca bouge de partout ! Ca monte, ca descend, ca court, ca crie...
samedi 3 juillet 2010
Salar d Uyuni !!
On revient juste d un tour de 4 jour en 4*4 dans le Sud Lipez et le salar d Uyuni. Pas tres ecologique, mais c etait le seul moyen de profiter de ces espaces magnifiques... En court, de tres tres beaux paysages et des formations geologiques toutes plus epoustouflantes les unes que les autres... On part ce soir pour La Paz, on mettra des photos a notre retour, dans plus tres longtemps...
La lune à portée de main
La lune à portée de main
La fine équipe !!
jeudi 1 juillet 2010
Tupiza, ou le far west
Avant de partir 4 jours en jeep pour le salar, nous décidons de faire 3h de cheval. Les alentours de Tupiza sont propices à cette activité : c'est le far west !! C'est d'ailleurs ici que Butch Cassidy et sundance kid ont fait leur dernier coup... 
Exploration du Canyon
-Caro-
Les paysages sont très beaux, le rocher est rouge, les formations sont étonnantes. Nos chevaux sont très tranquilles, et ne voudrons pas aller au galop...Nous rejoignons le Canyon de l'Inca.
Exploration du Canyon
-Caro- dimanche 27 juin 2010
Salta, en route pour la Bolivie !!
Après 20h de bus depuis Mendoza avec changement de bus dans la nuit et un retard d'une heure au départ, nous faisons une halte (méritée) à Salta. Cette ville surnommée "la linda" est effectivement sympathique, mais sans soleil aujourd'hui, nous ne pouvons prendre mesure de sa réelle beauté. Nous partons déjà demain pour la Bolivie mais de toute façon nous repasserons par là au retour avant de prendre l'avion à Buenos Aires..
Mais aujourd'hui, l'attraction n'est pas dans les rues, mais plusieurs milliers de kilomètres plus à l'Est, dans le Soccer City Stadium de Johannesburg, où les hommes de Diego Maradona, affrontent l'équipe du Mexique.. Ambiance donc très particulière de regroupement devant les postes de TV avec presque recueillement, suivi d'explosions de joies, cris, klaxons, pétards à chaque but argentin..
Si l'Argentine confirme en seconde période, cela promet une belle ambiance en la calle...
Vamos Argentina !
Mais aujourd'hui, l'attraction n'est pas dans les rues, mais plusieurs milliers de kilomètres plus à l'Est, dans le Soccer City Stadium de Johannesburg, où les hommes de Diego Maradona, affrontent l'équipe du Mexique.. Ambiance donc très particulière de regroupement devant les postes de TV avec presque recueillement, suivi d'explosions de joies, cris, klaxons, pétards à chaque but argentin..
Si l'Argentine confirme en seconde période, cela promet une belle ambiance en la calle...
Vamos Argentina !
jeudi 24 juin 2010
El viento Zonda
Aujourd'hui, c'est jour de zonda. Le zonda, c'est un vent caractéristique de Mendoza, qui peut souffler très fort, et souvent chaud. Il vient de la cote pacifique chilienne, traverse la cordillère où il s'assèche et arrive à Mendoza, créant une différence de pression très importante.
Certaines personnes deviennent folles par jour de zonda. En général, les mendociniens restent enfermés chez eux quand une alerte zonda est déclenchée. Les universités ferment leurs portes. Les divorces sont interdits par jour de zonda. Quand le zonda est très fort, des arbres et des cables tombent, des incendies se déclenchent, et il arrive que des personnes meurent...
Aujourd'hui, c'est jour de zonda. Pourtant, rien a changé ! ... A part un vent chaud et fort soulevant beaucoup de terre et feuilles mortes...M'aurait-on menti ?
Certaines personnes deviennent folles par jour de zonda. En général, les mendociniens restent enfermés chez eux quand une alerte zonda est déclenchée. Les universités ferment leurs portes. Les divorces sont interdits par jour de zonda. Quand le zonda est très fort, des arbres et des cables tombent, des incendies se déclenchent, et il arrive que des personnes meurent...
Aujourd'hui, c'est jour de zonda. Pourtant, rien a changé ! ... A part un vent chaud et fort soulevant beaucoup de terre et feuilles mortes...M'aurait-on menti ?
dimanche 20 juin 2010
Apertura de Las Leñas !
-
Ce dimanche, nous sommes allés faire l'ouverture de la saison hivernale à la station de Las Leñas avec deux amis français en échange à l'université de Mendoza. Cette station est l'une des plus en vue de l'Amérique du sud, avec un beau domaine hors-piste.
On est parti à 23h30 en bus pour arriver au petit matin à l'ouverture (8h de bus!). Ah, non en fait c'était pas tout à fait ça, argentine oblige : le bus est parti finalement vers 1h30 du matin, et on est arrivé à 9h30 après que le bus ait chaîné !! Et oui, il patinait sévèrement et on s'est demandé si on allait pas finir le trajet à pied... Ce n'est pourtant pas qu'il ne neige jamais, ça doit donc être la même galère tous les jours..
Arrivés à la station, nous filons rechercher nos forfaits gratuits : hé oui, aujourd'hui les remontées sont ouvertes pour fêter le début de saison ! C'est d'autant plus appréciable qu'ici, le ski est un luxe. Chez nous aussi, l'alpin reste très couteux, mais ici c'est une autre dimension. Pensez qu'un forfait haute saison coûte 50€ ! Alors qu'autant prévenir, ce ne sont pas les 3 vallées ici !! Le domaine fait la taille d'une petite station.. Et les remontées d'un autre age ne débitent pas fort..
Mais surtout, 50€, pour l'Argentine, c'est énorme.. Du coup, malheureusement, très peu de gens peuvent se payer cette activité.. Le jour de l'ouverture, il y a donc plus de monde, mais sans plus, car il faut louer le matériel et payer le transport. De Mendoza, cela coûte 30€ environ (bus+location).
Anecdote sur le matériel : J'ai peiné à trouver des skis, car ici les gens ne sont pas très grands. J'ai donc loué des 170, pas pire sur la piste, mais complètement trop court (et étroits) pour le hors piste. Ici il y a beaucoup de skis droits encore, le parabolique première génération est le top de gamme !! Les particuliers qui possèdent leur matériel ont parfois beaucoup mieux, mais je n'ose imaginer le prix de ces skis déjà couteux chez nous, avec l'importation...
Quand aux chaussures, si Caro à eu la chance d'avoir des quasiment neuves, moi j'ai eu le bonheur d'avoir des Koflach ! Pour ceux qui ne connaissent pas, cette marque est plus célèbre pour les coques plastiques pour l'alpinisme que pour ses chaussures d'alpin. Inconfortables et très vieilles (15 ou 20 ans ?) j'ai tout de suite senti que j'allais les adorer.. ça n'a pas manqué, j'ai explosé la coque dès le début de la journée sans même avoir commencé à skier !!
La journée ayant bien commencée donc, nous sommes partis explorer le domaine skiable.
Bilan en vrac :
- Les remontées sont donc bien d'un autre âge.
- Les pistes sont bien damées
- Les combinaisons louées sont neuves mais passées de mode (style années 80)
- Beaucoup de débutants
- Beaucoup de gens qui s'apostrophent très fort
- Peu de monde en hors-piste (skis de loc peu adaptés)
- Neige extra, qui reste longtemps poudreuse comme dans toute la cordillère paraît-il...
- Un bon mètre en haut du domaine, avec des grosses accumulations.
- Beaucoup de vent, comme partout en argentine..
- Les pisteurs descendent les gens en barquette seuls et pas à deux comme chez nous..
- La station en elle-même est très moche, style Super-dé ou merlette en bien pire et plus petit.
- Les montagnes autour sont très belles avec la neige, mais doivent être bien caillouteuses en été.
Donc finalement, ce fut super de remettre les skis sur l'autre hémisphère, et de découvrir cette station. Toutefois, un peu déçus, car avec tant de commentaires élogieux, on s'attendait à mieux. Mais je pense que c'est surtout génial pour le hors-piste. Et là, le télésiège qui emmène vers les plus beaux spots était fermé.. Sans compter qu'avec les skis pourris de loc et le fait qu'on avait pas les Arva, on a pas pu profiter de tout le potentiel du site.. D'ailleurs le plus gros potentiel dans cette cordillère est le ski de rando : une infinité de vallées qui partent de partout.. Envie donc de revenir un jour avec le matos qui va bien et du temps pour barouder dans ces combes sans fin...
Place aux photos :
Derrière le télésiège, une belle pente vierge qui fut bien sympa..
Ici, ça ne rigole pas, en cas de pépin, mieux vaut se trainer jusqu'aux pistes...
Caro carve la pente
Hugo dans la grosse powpow
El viento
-R-
Ce dimanche, nous sommes allés faire l'ouverture de la saison hivernale à la station de Las Leñas avec deux amis français en échange à l'université de Mendoza. Cette station est l'une des plus en vue de l'Amérique du sud, avec un beau domaine hors-piste.
On est parti à 23h30 en bus pour arriver au petit matin à l'ouverture (8h de bus!). Ah, non en fait c'était pas tout à fait ça, argentine oblige : le bus est parti finalement vers 1h30 du matin, et on est arrivé à 9h30 après que le bus ait chaîné !! Et oui, il patinait sévèrement et on s'est demandé si on allait pas finir le trajet à pied... Ce n'est pourtant pas qu'il ne neige jamais, ça doit donc être la même galère tous les jours..
Arrivés à la station, nous filons rechercher nos forfaits gratuits : hé oui, aujourd'hui les remontées sont ouvertes pour fêter le début de saison ! C'est d'autant plus appréciable qu'ici, le ski est un luxe. Chez nous aussi, l'alpin reste très couteux, mais ici c'est une autre dimension. Pensez qu'un forfait haute saison coûte 50€ ! Alors qu'autant prévenir, ce ne sont pas les 3 vallées ici !! Le domaine fait la taille d'une petite station.. Et les remontées d'un autre age ne débitent pas fort..
Mais surtout, 50€, pour l'Argentine, c'est énorme.. Du coup, malheureusement, très peu de gens peuvent se payer cette activité.. Le jour de l'ouverture, il y a donc plus de monde, mais sans plus, car il faut louer le matériel et payer le transport. De Mendoza, cela coûte 30€ environ (bus+location).
Anecdote sur le matériel : J'ai peiné à trouver des skis, car ici les gens ne sont pas très grands. J'ai donc loué des 170, pas pire sur la piste, mais complètement trop court (et étroits) pour le hors piste. Ici il y a beaucoup de skis droits encore, le parabolique première génération est le top de gamme !! Les particuliers qui possèdent leur matériel ont parfois beaucoup mieux, mais je n'ose imaginer le prix de ces skis déjà couteux chez nous, avec l'importation...
Quand aux chaussures, si Caro à eu la chance d'avoir des quasiment neuves, moi j'ai eu le bonheur d'avoir des Koflach ! Pour ceux qui ne connaissent pas, cette marque est plus célèbre pour les coques plastiques pour l'alpinisme que pour ses chaussures d'alpin. Inconfortables et très vieilles (15 ou 20 ans ?) j'ai tout de suite senti que j'allais les adorer.. ça n'a pas manqué, j'ai explosé la coque dès le début de la journée sans même avoir commencé à skier !!
La journée ayant bien commencée donc, nous sommes partis explorer le domaine skiable.
Bilan en vrac :
- Les remontées sont donc bien d'un autre âge.
- Les pistes sont bien damées
- Les combinaisons louées sont neuves mais passées de mode (style années 80)
- Beaucoup de débutants
- Beaucoup de gens qui s'apostrophent très fort
- Peu de monde en hors-piste (skis de loc peu adaptés)
- Neige extra, qui reste longtemps poudreuse comme dans toute la cordillère paraît-il...
- Un bon mètre en haut du domaine, avec des grosses accumulations.
- Beaucoup de vent, comme partout en argentine..
- Les pisteurs descendent les gens en barquette seuls et pas à deux comme chez nous..
- La station en elle-même est très moche, style Super-dé ou merlette en bien pire et plus petit.
- Les montagnes autour sont très belles avec la neige, mais doivent être bien caillouteuses en été.
Donc finalement, ce fut super de remettre les skis sur l'autre hémisphère, et de découvrir cette station. Toutefois, un peu déçus, car avec tant de commentaires élogieux, on s'attendait à mieux. Mais je pense que c'est surtout génial pour le hors-piste. Et là, le télésiège qui emmène vers les plus beaux spots était fermé.. Sans compter qu'avec les skis pourris de loc et le fait qu'on avait pas les Arva, on a pas pu profiter de tout le potentiel du site.. D'ailleurs le plus gros potentiel dans cette cordillère est le ski de rando : une infinité de vallées qui partent de partout.. Envie donc de revenir un jour avec le matos qui va bien et du temps pour barouder dans ces combes sans fin...
Place aux photos :
Derrière le télésiège, une belle pente vierge qui fut bien sympa..
Ici, ça ne rigole pas, en cas de pépin, mieux vaut se trainer jusqu'aux pistes...
Caro carve la pente
Hugo dans la grosse powpow
El viento
-R-
samedi 19 juin 2010
L'asado, toute une institution
En ce samedi frais mais ensoleillé, je pars en 4x4 avec une copine, ses parents et des amis des parents. Nous sommes 8 au total, dans 2 gros 4x4. Le but de cette expédition : manger un asado ! Mon 1er asado !!
La route était bien défoncée, de terre évidemment, avec plein de cailloux partout. Ce n'est pas la route par laquelle est passée le Dakkar, mais on en est pas loin (au sens figuré comme propre !). Les paysages sont très désertiques. Au bout de presque 2 heures, la route dessine des lacets dans le flanc de la montagne, on prend 1000m d'un coup ! Ca monte sec !
On découvre un peu plus loin un coin sympa pour se poser. Les hommes préparent l'asado, les femmes la table. Il y a tout un rituel autour de l'asado. On commence par manger les saucisses (choripan), puis les cotelettes, puis la meilleure viande pour la fin !
Avant de manger l'asado, on a mangé du saucisson avec du bon fromage ! J'ai pris au moins 5 kg d'un coup !
Pour le retour, la musique est à fond, on danse et on est trimballé dans tous les sens ! C'est rigolooooo !! Puis, on va chez Aldana, où on mange encore (oui, oui, ici on mange tout le temps !), en jouant aux cartes. Mais son chat poilu me fait éternuer, je dois rentrer chez moi...Foutue allergie...
Romain est parti grimper aujourd'hui à El Salto avec un copain français. Ce soir, on part skier à Las Leñas, le forfait est offert pour l'ouverture de la station. Non, on ne va pas skier de nuit ! Il faut juste 8h de bus pour y aller...
l'anecdote du jour : les Argentins (et tous les Sud-Américains) boivent très peu d'eau plate. Pour vous dire, il n'y avait aucune bouteille d'eau à l'asado, que du coca, du soda et du vin.
En cours de français, la 1ere chose que m'a dit la prof était "les Français boivent beaucoup d'eau, non ??".
Au Pérou, l'Inka Kola est la boisson nationale. C'est une boisson gazeuse au très fort gout de bonbon, tellement sucré et mauvais qu'on dirait un médicament. C'est le seul pays du monde où le Coca n'est pas la 1ere boisson vendue. Du coup, Coca a racheté Inka Kola...
C'est sans doute pour cela que les gens n'ont pas des belles dents ! Au Pérou, on trouve des dentistes à tous les coins de rue....
La route était bien défoncée, de terre évidemment, avec plein de cailloux partout. Ce n'est pas la route par laquelle est passée le Dakkar, mais on en est pas loin (au sens figuré comme propre !). Les paysages sont très désertiques. Au bout de presque 2 heures, la route dessine des lacets dans le flanc de la montagne, on prend 1000m d'un coup ! Ca monte sec !
On découvre un peu plus loin un coin sympa pour se poser. Les hommes préparent l'asado, les femmes la table. Il y a tout un rituel autour de l'asado. On commence par manger les saucisses (choripan), puis les cotelettes, puis la meilleure viande pour la fin !
Avant de manger l'asado, on a mangé du saucisson avec du bon fromage ! J'ai pris au moins 5 kg d'un coup !
Pour le retour, la musique est à fond, on danse et on est trimballé dans tous les sens ! C'est rigolooooo !! Puis, on va chez Aldana, où on mange encore (oui, oui, ici on mange tout le temps !), en jouant aux cartes. Mais son chat poilu me fait éternuer, je dois rentrer chez moi...Foutue allergie...
Romain est parti grimper aujourd'hui à El Salto avec un copain français. Ce soir, on part skier à Las Leñas, le forfait est offert pour l'ouverture de la station. Non, on ne va pas skier de nuit ! Il faut juste 8h de bus pour y aller...
l'anecdote du jour : les Argentins (et tous les Sud-Américains) boivent très peu d'eau plate. Pour vous dire, il n'y avait aucune bouteille d'eau à l'asado, que du coca, du soda et du vin.
En cours de français, la 1ere chose que m'a dit la prof était "les Français boivent beaucoup d'eau, non ??".
Au Pérou, l'Inka Kola est la boisson nationale. C'est une boisson gazeuse au très fort gout de bonbon, tellement sucré et mauvais qu'on dirait un médicament. C'est le seul pays du monde où le Coca n'est pas la 1ere boisson vendue. Du coup, Coca a racheté Inka Kola...
C'est sans doute pour cela que les gens n'ont pas des belles dents ! Au Pérou, on trouve des dentistes à tous les coins de rue....
dimanche 6 juin 2010
¡ Boliche !
Hier nous avons dansé jusqu'au bout de la nuit (ce n'est pas qu'une expression ici..) en boliche, les boîtes de nuit locales. On y est allé avec Aldana et Nico, des amis argentins de cours de Caro.
Il y a beaucoup de monde, d'une part car c'est une des plus grandes boliche de Mendoza, et également car ici aller danser est une seconde nature.. Tout ça malgré le prix élevé de l'entrée (le prix d'un bon resto pour ici).
L'organisation à l'entrée de la boliche est toute sud-américaine : plusieurs files d'attente plus ou moins anarchiques ou l'on s'entend dire arrivé au bout que ce n'est pas la bonne mais celle d'à côté, et vis-versa à côté.. Bref, comme partout sur ce continent, il faut être très patient et ne pas penser à toutes les améliorations les plus évidentes à apporter, es america latina..
Sinon, une bonne soirée, du son pas pire et bien dansant par rapport à chez nous : ils ont vraiment le rythme dans la peau ! Bonne expérience..
-R-
Il y a beaucoup de monde, d'une part car c'est une des plus grandes boliche de Mendoza, et également car ici aller danser est une seconde nature.. Tout ça malgré le prix élevé de l'entrée (le prix d'un bon resto pour ici).
L'organisation à l'entrée de la boliche est toute sud-américaine : plusieurs files d'attente plus ou moins anarchiques ou l'on s'entend dire arrivé au bout que ce n'est pas la bonne mais celle d'à côté, et vis-versa à côté.. Bref, comme partout sur ce continent, il faut être très patient et ne pas penser à toutes les améliorations les plus évidentes à apporter, es america latina..
Sinon, une bonne soirée, du son pas pire et bien dansant par rapport à chez nous : ils ont vraiment le rythme dans la peau ! Bonne expérience..
-R-
samedi 5 juin 2010
De retour à Mendoza
Mardi, nous avons retrouvé avec plaisir notre petit appartement, enfin se poser un peu !! On retrouve la même ville, mais les couleurs ont changé : les sommets sont tous enneigés, les arbres ont revetu la couleur de l'automne, les feuilles tombent, et...il fait froid !!
Avant d'aller à mon cours de tourisme, on va manger en ville. Il est 16h30, personne dans les rues, tous les magasins sont fermés. Mais que se passe-t-il ?? Jour férié ? Trop froid pour sortir ? Aaaaah mais non, c'est juste l'heure de la sieste argentine !
Et oui, on avait completement perdu le ryhtme argentin, mais on l'a vite retrouvé : levés vers 12h, déjeuner vers 17h, couchés vers 2h.
Je vais en cours, et surprise, le cours a changé d'heure...et de lieu !! Vive l'organisation argentine...J'ai donc cours à 19h et non plus 17h30. Et evidemment, le prof arrive avec 30 minutes de retard. Ici, normal.
Avant d'aller à mon cours de tourisme, on va manger en ville. Il est 16h30, personne dans les rues, tous les magasins sont fermés. Mais que se passe-t-il ?? Jour férié ? Trop froid pour sortir ? Aaaaah mais non, c'est juste l'heure de la sieste argentine !
Et oui, on avait completement perdu le ryhtme argentin, mais on l'a vite retrouvé : levés vers 12h, déjeuner vers 17h, couchés vers 2h.
Je vais en cours, et surprise, le cours a changé d'heure...et de lieu !! Vive l'organisation argentine...J'ai donc cours à 19h et non plus 17h30. Et evidemment, le prof arrive avec 30 minutes de retard. Ici, normal.
dimanche 30 mai 2010
Un sommet au Perou
Nous avons decide, avec Nils un allemand tres sympa de l'auberge, de partir pour 3 jours dans la Quebrada Quilqhayhuanca pour tenter le MAPARAJU, un sommet qui culmine a 5326m, entre le Cayesh et le San Juan.
Apres les preparatifs, en route pour l'aventure ! Un taxi nous emmene de Huaraz a la fin de la route. Le 1er jour, nous marchons jusqu'au camp de base a 4300m. Le temps n'est pas au beau fixe, les nuages sont menacants, les sommets se cachent, ce n'est pas bon signe ! Nous plantons les tentes au milieu d'un troupeau de vaches. Le soir, Nils et Romain partent reconnaitre le chemin pour demain matin. Il se met a neiger...
Le lendemain, reveil a 3h du matin, avec des doutes sur les possiblites de monter au sommet...Mais finalement, il fait beau ! C'est donc parti !
Trouver le chemin de nuit n'est pas une mince affaire...Nous arrivons devant des barres, et aucun cairn ne nous indique le petit passage d'escalade...Nils part a tatons, et nous franchissons cette barre sans trop de soucis. Quelques heures apres, nous voici au pied du glacier ou nous nous equipons!
La montee sur glacier n'est pas technique ni raide, mais les crevasses sont partout. La vue est magnifique au fur et a mesure de l'ascension. Un premier plateau permet de se reposer un peu avant la montee finale au sommet.
Un casse croute au sommet, pour attaquer la descente, la neige s'est transformee, ca descend tout seul ! La vue est a couper le souffle, bien que le Cayesh soit sous les nuages. Le San Juan est imposant. On se croirait dans un autre monde. On est heureux d'etre arrives au sommet !!
On pose nos tentes un peu plus bas que la veille, vers 4200m.
3e jour, retour a la civilisation, on marche 5h du camp a Llupa, ou on prend un collectivo pour Huaraz.
-Caro-
Le sommet
Le passage d'escalade
Le camp de base
Le plateau
Dre dans l'pentu
Apres les preparatifs, en route pour l'aventure ! Un taxi nous emmene de Huaraz a la fin de la route. Le 1er jour, nous marchons jusqu'au camp de base a 4300m. Le temps n'est pas au beau fixe, les nuages sont menacants, les sommets se cachent, ce n'est pas bon signe ! Nous plantons les tentes au milieu d'un troupeau de vaches. Le soir, Nils et Romain partent reconnaitre le chemin pour demain matin. Il se met a neiger...
Le lendemain, reveil a 3h du matin, avec des doutes sur les possiblites de monter au sommet...Mais finalement, il fait beau ! C'est donc parti !
Trouver le chemin de nuit n'est pas une mince affaire...Nous arrivons devant des barres, et aucun cairn ne nous indique le petit passage d'escalade...Nils part a tatons, et nous franchissons cette barre sans trop de soucis. Quelques heures apres, nous voici au pied du glacier ou nous nous equipons!
La montee sur glacier n'est pas technique ni raide, mais les crevasses sont partout. La vue est magnifique au fur et a mesure de l'ascension. Un premier plateau permet de se reposer un peu avant la montee finale au sommet.
Un casse croute au sommet, pour attaquer la descente, la neige s'est transformee, ca descend tout seul ! La vue est a couper le souffle, bien que le Cayesh soit sous les nuages. Le San Juan est imposant. On se croirait dans un autre monde. On est heureux d'etre arrives au sommet !!
On pose nos tentes un peu plus bas que la veille, vers 4200m.
3e jour, retour a la civilisation, on marche 5h du camp a Llupa, ou on prend un collectivo pour Huaraz.
-Caro-
Le sommet
Le passage d'escalade
Le camp de base
Le plateau
Dre dans l'pentu
mercredi 26 mai 2010
De retour de Santa Cruz
Message rapide pour dire que nous sommes bien rentrés du trek de Santa Cruz. Finalement, nous l'avons fait en 3 jours, dans ce sens cela passe très bien (Vaqueria - Cashapampa). Les paysages étaient très beaux, surtout au col de Punta Union.
D'ici là, nous allons tenté le Maparaju, un sommet de 5300m au dessus de Huaraz.
Hasta luego !
Un elevage de cochons d'inde. On ne vous a pas dit qu'au Pérou, c'était l'un des plats les plus appréciés ??
Un payson travaillant la terre à l'ancienne. Heureusement qu'il nous a vu, sans lui, on ne serait sans doute toujours pas rentrés du trek, on partait dans la mauvaise direction !!
Des épis de mais séchant avec les vêtements
Des cochons par millions !
Les partis politiques donnent de l'argent aux propriétaires pour peindre leurs noms et logos. On en voit partout.
D'ici là, nous allons tenté le Maparaju, un sommet de 5300m au dessus de Huaraz.
Hasta luego !
Un elevage de cochons d'inde. On ne vous a pas dit qu'au Pérou, c'était l'un des plats les plus appréciés ??
Un payson travaillant la terre à l'ancienne. Heureusement qu'il nous a vu, sans lui, on ne serait sans doute toujours pas rentrés du trek, on partait dans la mauvaise direction !!
Des épis de mais séchant avec les vêtements
Des cochons par millions !
Les partis politiques donnent de l'argent aux propriétaires pour peindre leurs noms et logos. On en voit partout.vendredi 21 mai 2010
Huaraz !
Nous sommes a Huaraz, la capitale du trek peruvienne depuis 3 jours. Nous avons ete aux sources thermales de Chancos ou l'on trouve des saunas naturels --> incroyable ¡¡ : on penetre dans une grotte obscure dans laquelle l'eau ruisselle des parois et degage une vapeur chaude naturelle ¡¡ Endroit incroyable dans ces petites grottes, avons adores. Pour finir on a grimpe dans un site en dessous tres sympa aussi, bien que petit (on a quand meme de superbes spots en France..).
Hier, nous sommes alles faire du bloc au dessus de Huaraz avec Nils, un allemand rencontre a l'auberge et Robin, un americain : bonnes sensations mais la pluie est venue un peu trop tot...
Aujourd'hui nous avons visite des ruines pre-incas sur les hauteurs : Wilcahuaian. Les montagnes autour sont vraiment magnifiques ¡¡
Demain on part pour 4j faire le celebrissime trek de Santa Cruz dans la Cordillera Blanca.
A bientot ¡¡
Encore une poulaillerie. Les péruviens ne mangent que des poulets !
Hier, nous sommes alles faire du bloc au dessus de Huaraz avec Nils, un allemand rencontre a l'auberge et Robin, un americain : bonnes sensations mais la pluie est venue un peu trop tot...
Aujourd'hui nous avons visite des ruines pre-incas sur les hauteurs : Wilcahuaian. Les montagnes autour sont vraiment magnifiques ¡¡
Demain on part pour 4j faire le celebrissime trek de Santa Cruz dans la Cordillera Blanca.
A bientot ¡¡
Quelques photos de la (moche) ville de Huaraz :
Encore une poulaillerie. Les péruviens ne mangent que des poulets !
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